lundi 10 mars 2014

URBANISME


Les remodelages, auxquels nous avons pu assister ou qui ont été subis depuis 2006 essentiellement, s'inscrivent dans une logique où les décideurs considèrent les populations comme une menace. Les nouvelles voiries et les résidentialisations se sont réalisées dans l'optique de la sécurisation des lieux.

Le but n'est pas atteint. Pourquoi ?
Parce que la réponse apportée ne correspond pas aux besoins. La ville a été longtemps le lieu de rencontres, d'échanges et de commerces où les uns venaient et repartaient et où les autres restaient assurant respectivement leurs propres moyens de subsistances. Depuis 1963, avec les politiques étatiques de modernisation de la planification urbaine par zonage (industries, grands ensembles, villes nouvelles), la ville s'est transformée en lieu d'usage de vie urbaine au détriment de lieu d'échanges. Si les formes morphologiques de la ville ont peu évolué, les logiques sociales s'y sont modifiées en profondeur aggravées par les crises dans leur ensemble.

L'urbanisme, donc, doit répondre à l'exigence du droit à la ville en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes, de leurs logements, de leurs quartiers et sur une meilleure qualité de vie de la ville elle-même, en favorisant la cohésion sociale et l'emploi pour éviter ou faire disparaître les phénomènes de ségrégation. (mixité fonctionnelle et mixité sociale ; promotion, respect, défense et réalisation des droits civils, économiques, sociaux, culturels et environnementaux).

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