jeudi 30 janvier 2014

La soirée des vœux du maire à Dammarie a apporté quelques surprises.

Jean-Claude ne se représente pas. Bonne nouvelle. Le poids de sa personnalité a entravé la ville dans un immobilisme "dynamique".

Nous avons pu entendre une série d'interventions surprenantes, choquantes plus exactement.

Il y a eu d'abord ce clip qui montre un maire souvent absent de "sa" commune.

Nous avons ensuite assisté à un sketch des plus douteux sur Hollande et Trierweiler humiliée, une forme d'hommage très cynique pour les comportements de certains d'hommes à l'égard des femmes.

Il y a eu aussi un chiffre annoncé si énorme quant au déficit de la ville en 1983, qu'il en est idiot.

Et puis, sans être exhaustif sur un compte rendu de la soirée, Jean-Claude s'est félicité d'avoir transformé la ville.
Depuis 2006, c'est évident avec le programme de la rénovation urbaine. Mais peut-on dire que ce projet soit exemplaire comme on l'entend, et qu'il réponde à un certain nombre de besoins. De l'extérieur, on peut raconter que tout est beau. De l'intérieur, ce programme a aggravé la situation: nouvelle organisation des voiries accidentogène, manque de places de parking, ilots délaissés sans électricité dans les parties communes, sans ascenseur, sans chauffage durant de longues périodes alors que les éclairages extérieurs fonctionnent en pleine journée (je doute que l'électricité soit gratuite), des terre-pleins utilisés comme parking sans éclairage sans sécurité, des digicodes qui ne fonctionnent pas et parfois sans les noms des locataires indiquer, des portes compliquées à ouvrir par faute d'un pas de seuil mal posé, des grilles à n'en plus finir, des portails de parking privatif qui s'ouvrent quand ils en ont envie, des espaces de jeux d'enfants non sécurisés en limite de route, des accès aux écoles difficiles... et tout ça pour des loyers et des charges élevés au regard des services nécessaires rendus. C'est un programme qui a couté très cher dans lequel, nombreux sont les résidents déçus. Cela se comprend fort bien puisque la population n'a pas été sollicitée pour élaborer le projet, aucune étude sociologique, aucune attente de la part la ville pour connaitre les besoins de chacun. Juste une information leur présentant un programme idyllique.

Ce programme a été réalisé, comme dans bien d'autre ville, en considérant la population de la plaine du lys comme une menace, comme un problème, alors que le problème est tout autre : le manque d'emplois, l'absence d'accès à un certain nombre de droits. Et quand bien même les habitants auraient à répondre à des devoirs, le premier des devoirs est l'obligation pour la municipalité de satisfaire à ses propres devoirs: améliorer et défendre les conditions de vie de ses administrés.

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